Patrick Bawol
A 51 ans, après une carrière comme commercial et manager d’équipe auprès d’une grande marque d’alcool, et la reprise d’un restaurant en 2016, Patrick Bawol, ancien sportif de haut niveau, est devenu franchisé Diagamter à Saint-Etienne.
Il nous parle de ce choix d’intégrer la franchise, de ses premiers pas dans sa nouvelle entreprise sécurisés par l’équipe du franchiseur, le manuel opérationnel de l’enseigne et l’animation du réseau, et de son appréciation des premiers événements collectifs vécus au sein de Diagamter.
Au commencement de votre vie professionnelle, quelle carrière souhaitiez-vous mener ?
Patrick Bawol : J’ai eu la particularité de mener des études en étant athlète de haut niveau, plusieurs fois champion de France lutte libre et gréco-romaine, et sélectionné en équipe de France, et médaille de bronze au Championnat d’Europe par équipe. En tant que sportif « détaché », j’ai ainsi obtenu un BTS commerce international, avant un spécialisation dans la vente à l’AFPA[1].
Un de mes professeurs, devenu mon mentor, m’a aidé à construire la lettre candidature, en insistant pour mettre en avant ma carrière sportive. J’ai envoyé 40 courriers dans les secteurs de l’alcool et des cigarettes, à l’époque sponsors du sport, et décroché 35 rendez-vous… que j’ai tous réalisés.
Je suis entré dans une grande marque d’alcool pour travailler avec la grande distribution. Pendant 18 ans, j’ai joué le « couteau suisse » : commercial, formateur détaché pour l’intégration des nouveaux entrants, événementiel dans les magasins, vendeur expert outils.
Cette expérience m’a inculqué la patience – pour refuser un poste sur Paris et aller vers mes objectifs -, la rigueur, l’esprit d’équipe, l’honnêteté, car il faut dire ce qu’on fait et faire ce qu’on dit. Et le sens du management participatif, c’est-à-dire se répartir les objectifs pour que l’on s’en sorte tous ensemble, et non pas individuellement. De même que la lutte m’avait appris à mener plusieurs projets de front, ainsi qu’à développer une forte capacité de travail.
Comment avez-vous monté ton restaurant, parallèlement à ta vie salariée ?
Patrick Bawol : Je m’étais dit que si à 40 ans je n’étais devenu manager, je monterai ma boîte. Or, à cet âge, la marque m’a confié le sud-est de la France, leur plus grande région française, pour le monde des Cafés Restaurants Hôtels.
J’ai eu, à l’occasion d’un plan social au sein de ma société, une première opportunité de créer un restaurant au Bureau en 2013, avec un collègue, mais ma société n’a à l’époque pas souhaité me voir partir pour d’autres cieux.
Trois ans plus tard, j’ai repris un « self-service premium » sur le Cours Fauriel, la rue considérée comme la valeur sûre de Saint-Etienne, pour le transformer en brasserie de jour. La gérance a d’abord été confiée à une associée au départ dans l’affaire, puis à un vieil ami… Les deux fois, j’ai épongé les dettes importantes générées par leur direction.
Je m’en occupe directement depuis septembre 2019, en ayant traversé les périodes de confinement en réalisant de l’emporté.
Pourquoi avoir décidé de rejoindre le système de franchise, le secteur du diagnostic immobilier, et finalement Diagamter ?
Patrick Bawol : En septembre 2020, les dirigeants de la marque m’ont offert, ainsi qu’à 5 autres collègues managers. Je suis plutôt doué de mes mains, mais j’étais trop âgé pour me lancer dans la mécanique, le travail du bois ou encore la ferronnerie d’art, trois domaines que je pratiquais en amateur.
Un client du restaurant m’a conseillé de me renseigner sur le diagnostic immobilier, secteur qui a le vent en poupe. En enquêtant sur le métier, cela m’a intéressé, à condition de me lancer accompagné par une franchise.
Sur le site L’Observatoire de la Franchise, j’ai envoyé 5 demandes à des enseignes, dont deux m’ont de suite répondu. L’une n’avait pas grand-chose à me proposer. Quant à Mathilde (Milan), chargée de développement Diagamter, elle m’a proposé, après un premier entretien d’une heure, une visioconférence de découverte de sa franchise avec Thierry Adeline, le responsable du développement.
Diagamter s’est clairement montré la franchise la plus réactive, et celle qui pouvait le mieux m’accompagner à travers sa structure, ses outils et services. Cela a été aussi une histoire d’hommes avec Thierry, une attitude entre sportifs, même si nous n’avons pas la même façon d’être.
Il faut laisser une part d’instinct et de cœur dans ses décisions, et ne pas trop gamberger. « Le hasard ne favorise que les êtres préparés », disait Pasteur. J’ai signé mon contrat de franchise tout début 2021.
Comment s’est déroulé le lancement de votre entreprise ?
Patrick Bawol : Durant la phase de préparation, j’ai bénéficié du soutien du manuel opérationnel de l’enseigne, notamment pour de nombreuses questions que je me posais au démarrage.
J’ai aussi pu compter sur l’animatrice de réseau de ma région, Gaëlle Bessonnet, qui m’a proposé des solutions, dont j’allais rechercher le détail dans le Man’OP.
Aussi bien ce document complet de l’enseigne que l’animation apportée par Gaëlle m’ont permis de me mettre sur de bons rails, de savoir rapidement ce qu’il fallait faire… et ne pas faire ! J’adore cuisiner et appliquer une recette à la lettre. C’est ce que j’ai recherché avec la franchise Diagamter.
Concernant la méthode de vente, je l’ai d’abord testée en périphérie de ma zone de chalandise, pour la proposer, plus affinée, sur Saint-Etienne. Je l’ai entre-temps réadaptée à ma personnalité, préférant davantage parler avec le cœur que pour le seul business.
En trois mois, j’ai déjà exécuté une trentaine de missions, à un rythme hebdomadaire de plus en plus croissant.
Quel regard portez-vous sur les premiers événements collectifs du réseau (animation régionale, convention) ? Et les échanges avec les autres franchisés ?
Patrick Bawol : Les premiers événements collectifs ont montré la force du réseau, et sincèrement, je ne pense pas qu’on puisse voir une telle cohésion dans d’autres enseignes.
Déjà, les franchisés bénéficient de l’apport quotidien de la structure du franchiseur. Pour les animations régionales de novembre, autour du thème de la prévention, nous avons reçu un rappel basique essentiel sur ce qu’il fallait faire en cas d’accident du travail, suivi peu de temps après par une visioconférence des animateurs sur le Document Unique d’Évaluation des Risques, lors d’un rendez-vous régulier, sur différentes thématiques, prévu toutes les 3 semaines.
J’ai aussi été accompagné dans mon démarrage par les franchisés de ma région, notamment son représentant au conseil consultatif, Jean-Marc Mermet, aussi bien sur le terrain qu’au niveau administratif, Serge Bourron, technicien associé de l’agence de Bourgoin-Jallieu, un puits de science devenu mon mentor technique, et pour l’amiante, Julien Jacquot, technicien de l’agence de Crest, et le franchisé de Clermont-Ferrand, Stéphane Hopen. Je garde aussi le contact avec les franchisés qui ont suivi la même formation Enseigne & Stratégie à travers un groupe WhatsApp.
J’espère avoir donné, à la fin de mon contrat, une vraie assise à ma société de diagnostic immobilier, en la structurant autour d’une équipe. Et peut-être, alors, envisager un développement vers Givors et Vienne, pour renforcer l’emprise régionale du réseau où il n’est pas encore installé.
Ce portrait a été réalisé en 2022.
[1] Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes