Olivier Marty
A 47 ans, après une belle carrière dans l’immobilier et la banque, Olivier Marty a rejoint le réseau Diagamter pour s’implanter sur le secteur de Rambouillet.
Il nous explique son déclic au moment de la crise sanitaire pour devenir chef d’entreprise, comment il a étudié sa reconversion (notamment sur le plan financier) et les enseignes potentiellement intéressantes, et comment ce sont (très bien) déroulés ses premiers pas au sein de Diagamter.
Quel chemin professionnel avez-vous mené jusqu’à Diagamter ?
Olivier Marty : Sans plan de carrière bien défini, j’ai toujours choisi des sociétés offrant des perspectives d’évolution et de développement personnel, me permettant d’augmenter mes compétences dans le cadre de postes à responsabilités.
J’ai commencé mon chemin professionnel par une école de commerce spécialisée dans l’immobilier, apportant aussi bien des connaissances techniques, juridiques et comptables que commerciales.
J’ai ainsi intégré en tant que négociateur une des dix premières agences du plus important réseau de commerce associé dans le secteur, à Toulouse, une ville en pleine expansion en 1999.
J’ai alors découvert la force d’un réseau, à travers la facilité commerciale proposée par le fichier commun de biens immobilier, la qualité de l’image de marque, ainsi que la dynamique de groupe constatée lors des événements collectifs.
Et après cette première expérience dans l’immobilier ?
Olivier Marty : En 2001, j’ai été débauché par AGF, devenu Allianz peu après, pour devenir conseiller en gestion de patrimoine dans domaine de l’assurance et ainsi mettre en pratique mon savoir en créant un pôle proposant une gamme de solutions financières liées à l’immobilier. Cela m’a permis d’exploiter mon relationnel, en particulier les courtiers en crédit et promoteurs immobiliers, et de progresser en management.
Je m’oriente alors vers la banque afin de compléter mes connaissances dans la gestion privée, à Paris, où je rencontre mon épouse.
Dans le secteur bancaire, comme le système d’évolution est étroitement lié aux diplômes, je décide de passer un master 1 en banque et finance. La réussite dans mon poste de conseiller en gestion de patrimoine et de mon diplôme me permets d’évoluer vers un directeur d’agence.
Mon but dans cette fonction nouvelle était de gérer une équipe, de transmettre mon savoir-faire et mon savoir-être et d’évoluer vers un poste de responsable commercial régional.
Quand est survenu le tournant dans votre carrière ?
Olivier Marty : A 31 ans, je me découvre une fibre pédagogique. En effet, je décide d’orienter ma carrière vers la formation professionnelle dans le secteur bancaire, car la transmission de savoir est fondamentale à mes yeux pour grandir et faire grandir.
En 2014, je rejoins une banque d’affaires privée, comme responsable de la formation en Immobilier, en élaborant de A à Z une formation sur l’investissement à travers la défiscalisation. J’occuperai par la suite différents postes durant six ans, tels que responsable pédagogique et chef de projet formation dans de grands établissement financiers français.
Quel a été votre déclic pour devenir chef d’entreprise ?
Olivier Marty : J’avais toujours été salarié, en privilégiant la sécurité financière. J’avais certes une vie bien remplie, un job hyper intéressant avec de beaux projets, et je m’éclatais avec une super équipe. Je ne prenais cependant pas suffisamment de recul pour disposer d’une vision plus globale de la situation, mieux l’analyser, car j’étais passionné, curieux et impliqué dans le job.
Lorsque le Covid est arrivé, la réorganisation des banques m’a amené à télétravailler… et à réfléchir au sens de ce que je faisais. J’ai toujours eu le besoin de contacts humains, et cela me manquait. Il me restait 20 ans à travailler, avec 4 à 5 heures de transport quotidien. J’ai ressenti le besoin de prendre des initiatives et de posséder une liberté d’action. La solution était l’entrepreneuriat en étant accompagné par une structure, comme en franchise.
J’ai donc consulté le site de l’Observatoire de la Franchise, dans différentes activités en lien avec une relation clientèle, avec l’envie d’apprendre un métier proche de mes connaissances à travers une formation solide. Le diagnostic immobilier s’est naturellement dégagé, d’autant plus que ce secteur porteur connaît une évolution positive ces dernières années. Cette profession me convenait, proposant un « doux mélange » entre commercial et technique.
Comment s’est déroulé le processus de sélection mutuelle avec Diagamter ?
Olivier Marty : J’ai demandé une documentation par mail à plusieurs enseignes, pour disposer d’éléments tangibles avant de m’engager dans mon projet de reconversion professionnelle.
Sous 24 heures, Mathilde Milan, chargée de développement au sein de Diagamter, m’a rappelé pour s’entretenir sur mon projet durant une bonne heure. En franchise, la communication est importante. Disposer de personnes réactives, pouvoir discuter librement et poser toutes les questions, mêmes taboues, m’a rassuré sur l’implication et le professionnalisme du franchiseur. J’ai ainsi été rapidement mis en contact avec Thierry Adeline, le directeur du développement.
Pendant 4 mois, j’ai travaillé et mûri le projet sur les plans social et économique, ainsi que sur les opportunités de marché, notamment pour anticiper les imprévus. Le 23 février 2021, jour de mon anniversaire, j’ai signé mon contrat de franchise avec Diagamter. J’ai alors pu rencontrer Guillaume Exbrayat, le président de l’enseigne, dont j’ai immédiatement apprécié la bienveillance et l’intelligence.
Il ne faut s’engager en franchise qu’avec ce qu’il existe de mieux comme franchiseur, en termes d’accompagnement, d’image et de renommée. Ce que j’ai pu vérifier en réalisant une étude sur l’enseigne sur le site de l’Observatoire de la Franchise.
Ma zone d’exploitation étant disponible et ayant une partie de ma famille à Toulouse, où j’ai connu mes premiers émois professionnels, les planètes étaient parfaitement alignées pour que je rejoigne Diagamter.
Comment avez-vous réalisé votre étude sur l’opportunité du marché offert par Diagamter ?
Olivier Marty : J’ai étudié le marché du diagnostic immobilier, ses enjeux et ses perspectives, ainsi que la faisabilité économique par rapport à ma situation personnelle, même si je savais qu’obtenir rapidement une rémunération équivalente à celle quand j’étais salarié serait compliqué.
J’ai réalisé un bilan patrimonial pour déterminer si mon choix serait viable à moyen terme. Une fois ma décision prise, j’ai négocié avec mon dernier employeur une rupture conventionnelle.
J’ai également réalisé un plan de financement avant d’être mise en relation avec Stéphane Malmont d’In Extenso, un partenaire de l’enseigne. J’ai recherché les aides de l’État pour une création d’entreprise, ce qui m’a permis d’obtenir un prêt d’honneur à 0% auprès de ma région, d’un montant de 12 000 €.
Comment avez-vous conçu ta communication locale au démarrage de l’activité ?
Olivier Marty : Toutes les occasions sont bonnes pour se faire connaître, même si Diagamter est une marque reconnue depuis plus de 20 ans.
Je me suis d’abord appuyé sur les moyens de communication mis à disposition par le franchiseur, et notamment l’exhaustivité du Pack Démarrage Diagamter. Le service proposé par l’enseigne dans le domaine digital m’a permis d’être bien référencé sur Google, dans les trois premiers résultats sur des recherches locales sur le diagnostic immobilier. Ce bon positionnement bénéficie également de la stratégie d’Avis Clients, mise en place par l’enseigne, qui donne une bonne première impression à l’internaute.
Comme tout franchisé, j’ai aussi cherché à engager des actions hors de celles définies par le réseau. L’affichage avec des panneaux de rue est entré dans ma réflexion, mais le coût reste élevé. Je suis actuellement en train de tester sur une année la publicité dans un cinéma qui vient de s’installer dans les Yvelines : un film de 14 secondes réalisé par l’enseigne et conclu par la publication de mes coordonnées, diffusé une centaine de fois par semaine.
J’ai également adhéré, entre autres, à un Business Club de Rambouillet, proposant un apéro dinatoire une fois par mois, avec une souplesse qui me convient dans l’organisation ou encore le partage de business.
Enfin, notons le schéma inverse, c’est-à-dire l’intérêt d’un franchiseur qui nous alimente de façon permanente en informations par son Intranet, les supports de formation, les newsletters, les visioconférences sur des thématiques importantes et l’accès simplifié aux 1 200 pages du manuel opérationnel.
Comment avez-vous appréhendé la pratique de l’activité à travers la formation et l’accompagnement apportés par le réseau ?
Olivier Marty : Après la certification comme diagnostiqueur immobilier, la formation s’est poursuivie durant 5 semaines au siège de l’enseigne dans de très bonnes conditions.
Nous étions un petit nombre de nouveaux franchisés, les salles étaient franchement agréables. J’ai apprécié la disponibilité et la bienveillance des formateurs et de la direction. Cela m’a confirmé que j’avais réalisé le bon choix avec Diagamter.
Le programme de formation reste très dense, notamment en raison des nombreux sujets abordés. J’aurai aimé plus de mises en pratique, d’autant que les premières semaines d’activité sont stressantes, même si le support est de qualité et l’enseignement très bien effectué. La structure du franchiseur nous a accompagné notamment sur les plans informatique et technique, deux éléments majeurs au lancement d’une activité.
J’ai la chance sur Paris d’avoir été suivi par deux franchisés très disponibles et pédagogues, Roberto Valo Blanco et Marc Borie. Ils aiment transmettre et restent très généreux dans l’effort. Je les ai accompagnés sur le terrain durant plusieurs jours. La force d’un réseau se mesure à la qualité de ses membres !
J’ai bien démarré mon activité, en réalisant une soixantaine de diagnostics immobiliers dès les trois premiers mois. Les premières réunions collectives, comme la Convention nationale de septembre et les animations régionales, m’ont redonné un vrai coup de boost. Ces moments de partage et convivialité sont vitaux.
Ce portrait a été réalisé en 2022.