PORTRAIT – J. Dos Santos (Diagamter Caen) :
« Plus de 50 personnes sont présentes au siège pour nous accompagner, avec un état d’esprit positif, une bonne humeur et une vraie rigueur que l’on retrouve chez chacun »

A 60 ans, après une carrière salariée dans le nucléaire et une première expérience décevante au sein d’un réseau de franchise, Jorge Dos Santos vient de reprendre le cabinet Diagamter de Caen.

Il nous explique son parcours professionnel marqué par éxigence, son scepticisme vis-à-vis du système de franchise, comment il s’est réconcilié avec ce modèle grâce à l’appui des équipes Diagamter et à la vision de ses dirigeants, et pourquoi il envisage de transmettre son affaire familiale à son fils.

Au commencement de votre vie professionnelle, quelle carrière souhaitiez-vous mener ?

Jorge Dos Santos : Après un BTS Techniques des entreprises du bâtiment, j’ai travaillé durant une vingtaine d’années dans le nucléaire, pour réaliser des travaux de réparation et de maintenance dans le génie civil.

Ce domaine m’intéressait par sa rigueur, le devoir de respecter, voire d’écrire, les procédures de travail, dans une période où les nouvelles constructions se poursuivaient encore. En tant que commercial, j’ai développé un centre de profit autour de missions nécessitant des techniques particulières pour maintenir le parc nucléaire national. Je répondais à des appels d’offres, pour accéder aux marchés proposés par Areva et EDF.

Ce métier me plaisait par le contact humain, la visite de la France, une forme de reconnaissance par la qualité du travail accompli et le fait de collaborer avec des personnes extrêmement compétentes.

Dans le milieu du nucléaire, on était facilement coopté, ce qui m’a permis de trouver régulièrement du travail. Quand mon dernier employeur a eu la volonté de se séparer de moi, cela a agi comme un déclic : je voulais quitter ce confort intellectuel et financier pour créer mon entreprise.

Je souhaitais rester dans le milieu du bâtiment, plutôt sur un domaine de contrôle, suite à mon parcours professionnel. J’ai ainsi choisi l’activité du diagnostic immobilier, en prenant le temps d’étudier plusieurs franchise, dont Diagamter… qui n’était pas disponible sur mon secteur géographique.

Comment avez-vous vécu cette première expérience avec un autre réseau du même secteur ?

Jorge Dos Santos : Ce réseau de franchise venait de se lancer. Il proposait certes un coût peu élevé pour démarrer l’activité… mais n’apportai quasiment pas de services pour nous accompagner, ni au niveau technique, ni dans le développement de notre affaire. On devait se débrouiller pratiquement seul. Deux ans après mes débuts, j’ai embauché mon épouse à mi-temps au niveau administratif.

Si l’ambiance au sein du réseau était plutôt familiale, j’ai préféré ne pas renouveler mon contrat, considérant que cette enseigne ne m’apportait rien. J’ai alors rencontré le franchisé Diagamter de Caen, dont j’avais appris par un négociateur immobilier qu’il souhaitant céder son entreprise. Il m’a alors dit que s’il devait repartir demain en franchise, il le ferait avec Diagamter, alors que je restais sceptique sur l’apport d’un réseau, suite à ma première expérience.

Malgré la période compliquée due à la crise sanitaire, j’ai très rapidement pu rencontrer dans ma région Thierry Adeline, responsable du développement, et Guillaume Exbrayat, président de l’enseigne, qui possède une vraie vision pour ses franchisés.

J’ai tout de suite adhéré à leur discours et à leur présentation de la franchise, de ses outils et de ses services. Une proposition chiffrée pour la vente a été formulée, et les démarches auprès de nos avocats ont été réalisées pour effectuer une reprise sereine au 1^er avril 2021.

Comment s’est passé le démarrage de l’activité ?

Jorge Dos Santos : J’ai vraiment pu compter sur l’appui de Diagamter, avec notamment des fonctions supports très importantes aux niveaux informatiques et technique. Plus de 50 personnes sont présentes au siège pour nous accompagner, avec un état d’esprit positif, une bonne humeur et une vraie rigueur que l’on retrouve chez chacun.

De plus, certains services simplifient le quotidien, comme le paiement par carte bancaire qui limite le travail de recouvrement des factures impayées, ou encore l’intervention d’un cabinet d’avocats en cas de litiges, lequel « dégoupille » rapidement des affaires qui n’ont pas lieu d’être.

J’ai aussi pu constater, au moment de l’arrivée du DPE en juillet dernier, une présence de la part de la franchise qui, je pense, n’est pas donnée à tous les réseaux.

Comment s’est déroulé la transition avec le cédant ?

Jorge Dos Santos : Il m’a présenté à l’ensemble de ses prescripteurs. Il s’est montré très convivial, chaleureux, mais il avait vraiment envie de partir en retraite. Avec le recul, j’aurai toutefois dû être plus rigoureux et prendre plus de temps pour étudier l’affaire reprise, bien que j’aie pu parfaitement m’appuyer sur un avocat d’affaires, spécialiste de la cession.

Les deux techniciens, qui disposaient d’un contact direct avec la clientèle, ont choisi de quitter l’entreprise peu de temps après mon arrivée, pour se mettre à leur propre compte. Les six premiers mois d’activité n’ont pas été simples. Heureusement, Diagamter est une marque reconnue et qui sécurise dans notre secteur d’activité, ce qui facilite la mise en relation et m’a permis de récupérer 5 nouveaux prescripteurs, agents immobiliers et notaires. A travers l’enseigne, des clients d’autres territoires nous ont fait intervenir sur notre zone d’exploitation.

Nous disposons aussi d’un support exceptionnel, monDiagamter.com, pour connaître l’enseigne, répondre aux demandes de devis ou faire bénéficier nos clients de services uniques. Un prescripteur m’a même indiqué que j’étais le seul à lui transmettre des devis aussi bien documentés et précis. Cet outil m’aide à capter la clientèle, avec un taux de transformation proche de 80%.

Et au niveau recrutement ?

Jorge Dos Santos : Mon fils, après une carrière également dans le nucléaire, m’a rejoint comme technicien. Il est heureux dans son nouveau métier et est devenu vite opérationnel.

Je cherche aussi à recruter un nouveau collaborateur. C’est la DRH de l’enseigne qui s’en charge, moyennant rétribution. J’ai déjà eu plusieurs propositions, qui n’ont pas encore abouti. C’est un soulagement au niveau du temps gagné dans le recrutement, que je peux notamment consacrer aux démarches commerciales.

Comment s’est organisée votre intégration dans le réseau ?

Jorge Dos Santos : Diagamter m’a autorisé à ne réaliser que 6 jours sur les 4 semaines de la formation Enseigne & Stratégie, mais, malgré mon expérience, j’aurai peut-être dû la suivre intégralement.

Paul, l’animateur de réseau dans ma région, a été présent et à l’écoute. Il a su me rassurer dès mon démarrage d’activité, m’apporter des solutions en interne et m’aiguiller vers d’autres voisins franchisés, des personnes très intéressantes, toujours prêtes à vous aider et à vous donner des conseils.

Les premiers événements collectifs, comme la Convention nationale, l’animation régionale ou les webinaires permettent de se sentir appartenir à un réseau. Aujourd’hui, l’entreprise est partie sur de bonnes bases financières. J’espère la transmettre à mon fils, connaissant ses qualités et compétences, d’ici trois ans. Ma fille, qui travaille dans les Ressources Humaines et possède un parcours dans le secrétariat de direction, a récemment évoqué le souhait de rejoindre l’entreprise, sans doute pour reprendre le rôle de mon épouse.

Mon souhait est qu’ils continuent avec Diagamter, qu’ils se rendent compte de l’importance de ce réseau, qui possède une équipe et des dirigeants qui pensent pour nous et nous transmet des idées pour développer et pérenniser nos entreprises. J’ai la chance d’avoir fait partie d’une autre franchise, et je vois bien l’écart de fonctionnement qu’il peut exister avec une enseigne qui est véritablement à vos côtés.

Ce portrait a été réalisé en 2022.