Elodie Mazoyer, Keny Attallah-Berger
À respectivement 34 ans et 28 ans, Elodie Mazoyer et Keny Attallah-Berger, en couple dans leur vie personnelle, sont devenus franchisés Diagamter à Sète. Ils nous racontent leur parcours et leur démarrage dans une activité faite pour les unir.
Choisir une voie pour s’épanouir ensemble
Si, dans l’enseigne Diagamter, nombre de femmes ont rejoint leur conjoint pour les accompagner dans le développement d’entreprise, peu, jusqu’à présent, se sont lancés ensemble comme franchisés au sein du réseau.
C’est pourtant le cas de Elodie Mazoyer et Keny Attallah-Berger, dont les professions précédentes – agent immobilier et artisan en bâtiment – les invitaient à se créer ensemble leur entreprise, dans un métier unissant leurs compétences : le diagnostic immobilier.
Après des études de commerce, conclues par un bac professionnel, et des débuts professionnels dans la restauration, Elodie Mazoyer a rejoint un réseau national d’agences immobilières développé en franchise.
« Durant 8 ans, j’ai adoré cette relation avec la clientèle, qui permet d’accompagner des acquéreurs dans un projet de vie complet, et qui crée des liens encore bien longtemps après la transaction immobilière.
J’ai d’ailleurs pensé me lancer en tant que chef d’entreprise dans ce domaine, mais pour des raisons de vie commune, nous avons préféré, avec Keny, choisir une voie qui nous offrait de nous épanouir ensemble », explique-t-elle.
Se lancer avec l’appui et la notoriété d’une enseigne
De son côté, Keny Attallah-Berger a mis à profit son CAP de serrurier-métallier dans le bâtiment, dans l’entreprise de son oncle, sur deux activités complémentaires : la sécurité d’établissement ou d’installations – banques, aéroports… – et la rénovation intégrale de maisons.
Il précise : « J’ai poursuivi par quatre années dans la menuiserie en ayant, entre-temps, créé en tant qu’auto-entrepreneur, en parallèle de ma vie salariée. J’aimais devoir m’adapter au niveau technique aux situations proposées et gérer en toute autonomie mes chantiers, jusqu’à l’approvisionnement en matériel. Le diagnostic était le métier qui réunissait le mieux nos qualités, Elodie pour la partie relationnelle et commerciale, et moi pour la production ».
Le choix s’est opéré quand ils ont déménagé, de Savoie et de Lyon, à Sète, pour acheter une maison à rénover, à partir de début 2021.
« C’est en travaillant ensemble que nous nous sommes rendu compte que nous étions complémentaires. C’est apparu comme une évidence.
Après avoir choisi le métier du diagnostic immobilier, qui nous permettait à chacun de disposer de son domaine, nous voulions créer en franchise. Ils nous semblaient impossible de nous lancer sans l’appui d’une enseigne et un nom qui parle à nos futurs clients.
Nous avons donc contacté les 5 plus importantes franchises du diagnostic immobilier sur les sites dédiés au recrutement d’entrepreneurs sous enseigne. Une seule s’est montrée réactive, par l’intermédiaire de Mathilde Milan, chargée de développement pour Diagamter. Elle nous a répondu par téléphone, s’est intéressée à nous, a cherché à comprendre notre projet et nous a pris au sérieux, malgré notre âge.
Nous étions portés par la force de la jeunesse. Nous ne sommes pas trop posés de questions, avec moins de recul, certes, mais moins de peur aussi. Nous n’avons pas encore à nous occuper d’enfants, tout était possible maintenant », souligne Elodie Mazoyer.
Besoin de connaître parfaitement le métier pour développer un discours commercial
« Je ne connaissais pas le système de franchise, mais j’ai toujours eu des règles dans mon métier, j’étais préparé à devoir suivre un concept.
Nous avons rencontré le Directeur du développement, Thierry Adeline, et sommes arrivés au terme du parcours de sélection mutuelle, avec plusieurs rendez-vous. L’attente d’une réponse positive a été longue et stressante », indique Keny Attallah-Berger.
Après avoir signé leur contrat de franchise en novembre 2021, tous deux ont obtenus leurs certifications dans le diagnostic immobilier.
« J’avais besoin de connaître parfaitement le métier pour développer un discours commercial, et garder la liberté, au démarrage, de prendre des missions tout en gardant de la réactivité pour les exécuter. Avant, comme agent immobilier, je regardais un bien immobilier dans sa globalité. Aujourd’hui, en tant que diagnostiqueur, je le regarde dans le détail.
Je lâcherai progressivement la production, avec le développement du chiffre d’affaires, tout en maintenant deux demi-journées de prospection par semaine », complète Elodie Mazoyer.
« Nous réalisons les missions ensemble. Elle s’en sort très bien. Elle peut ainsi rappeler le client et lui expliquer précisément les anomalies relevées et leurs conséquences, ainsi que les implications du Diagnostic de Performance Énergétique. D’autant qu’aujourd’hui, les particuliers ne veulent plus visiter un logement s’ils ne disposent pas d’abord du DPE, bien que notre situation au bord de la Méditerranée fait que nous avons eu peu de logements classés F ou G », ajoute Keny Attallah-Berger.
Utile expérience en agence immobilière
Elodie et Keny ont démarré leur activité le 1er juin 2022.
« Nous avons reçu 3 appels le premier jour, qui se sont conclus par 3 commandes. Nous avons pu compter sur l’assistance du service informatique, et sur le soutien du service technique. Même pour le premier devis sur le concept Aléa Contrôles, Olivier Héaulme, le Directeur Général du réseau, a pris le temps avec Keny.
Au niveau de la prospection, par rapport à mon précédent métier, j’échange avec des professionnels, plus avec des particuliers. Ni le discours, ni l’approche ne sont les mêmes. Il me faut notamment passer la barrière de l’assistante. J’obtiens aujourd’hui plus de résultat par téléphone, que par le porte-à-porte, pour atteindre le dirigeant.
J’utilise aussi mon expérience en agence immobilière pour le convaincre, car je sais combien la réactivité est importante pour décrocher des exclusivités dans le mandat et pour maintenir une offre d’achat de la part d’acquéreurs potentiels », expose Elodie Mazoyer.
Soutien technique et moral des autres franchisés
« Nous bénéficions aussi du soutien technique, et moral parfois, de la part de nos confrères franchisés.
Lors de notre formation, nous avons passé une très belle semaine à Bourgoin-Jallieu, chez Yohann Bejuy, dont l’équipe est un exemple pour le réseau. J’échange au quotidien sur la technique avec Jean-Mathieu Estaplet, à Carcassonne, avec qui nous nous apportons mutuellement des affaires.
À chaque rencontre, nous avons reçu un accueil bienveillant dans le réseau, comme lors de la dernière animation régionale. Même si nous sommes géographiquement isolés des autres franchisés, situés à au moins une heure de chez nous, nous ne nous sommes jamais sentis seuls », témoigne Keny Attallah-Berger.
« Aujourd’hui, nous sommes satisfaits de nos débuts, et très fiers des avis positifs de clients. On réussit à ne pas parler de chiffres hors du bureau. On se raconte, avec Keny, nos journées comme si on travaillait dans des sociétés différentes. L’envie de partager nos rencontres avec son conjoint reste dans un métier où chacun de nous a trouvé son domaine pour s’exprimer », conclut Elodie Mazoyer.
Ce portrait a été réalisé en octobre 2022.