Claude Lapostolle
Entrepreneur depuis 1990, devenu une première fois franchisé dans une autre enseigne, Claude Lapostolle a choisi, à 56 ans, d’intégrer Diagamter. Il recherchait une activité de proximité et l’accompagnement d’un réseau pour se lancer dans un nouveau métier, correspondant à ses aspirations.
Des fruits et légumes à la téléphonie mobile
Né dans une famille d’entrepreneurs maraîchers, Claude Lapostolle a été dirigeant durant une vingtaine d’années dans le secteur des fruits et légumes.
« Lorsque mon père a songé à partir à la retraite, il m’a proposé de reprendre l’entreprise familiale, qui sera plus tard intégrée à une coopérative agricole et dans laquelle je resterai dirigeant en devenant associé minoritaire. Plus de dix ans plus tard, la coopérative rejoint le principal groupe agricole et agroalimentaire de Bourgogne Franche-Comté. Je songe alors rapidement à créer ma propre société. Comme il me faut réapprendre un métier, je me tourne déjà vers la franchise. En 2006, la téléphonie mobile était en plein boom. Ma sœur possédait un pas-de-porte en emplacement numéro 1 à Dôle. Nous nous sommes associés pour devenir franchisés The Phone House, un concept de solutions télécoms multi-opérateurs : elle à la gestion et moi au commerce. C’est l’arrivée d’un quatrième opérateur de téléphonie portable qui révolutionnera le marché et entraînera un déclin inéluctable de nos parts de marché. Notre enseigne a alors proposé à tous ses franchisés d’accompagner leur transition vers l’entrepreneuriat dans un autre réseau, en se montrant vraiment soucieuse de notre sort et en nous rachetant une partie de notre fonds de commerce. Mais aucune franchise sélectionnée par The Phone House ne convenait à mes aspirations », se souvient Claude Lapostolle.
Stage pratique chez des franchisés
Claude Lapostolle étudie alors les réseaux de franchise liés au bâtiment.
« Je cherchais un concept qui n’était pas uniquement basé sur la force de vente, un métier plus technique subissant moins la concurrence d’Internet. Je repère une dizaine d’enseignes dans le secteur du diagnostic immobilier. Dès les premiers contacts avec Diagamter, je ressens que rien n’est laissé au hasard dans cette franchise, en particulier pour les outils informatiques et dans les documents mis à disposition pour leur prospection commerciale. Cette enseigne proposait également une éthique dans la pratique du métier, avec trois associés à la tête du réseau qui se complétaient bien et excellaient dans leur domaine de tête de direction. Trois mois d’une formation, dont la partie théorique était dispensée de manière ludique par des spécialistes de chaque discipline, ont été nécessaires pour obtenir les certifications nécessaires à la pratique de notre activité. Dans la partie pratique, j’ai bénéficié d’une semaine en stage chez deux franchisés différents, permettant notamment de mieux appréhender le maniement des logiciels sur le terrain », insiste Claude Lapostolle.
Construire un fonds de commerce
En février 2014, Claude Lapostolle implante son cabinet à Dôle.
« Au démarrage, comme tout au long du contrat, la proximité avec les autres franchisés Diagamter, en plus de l’accompagnement permanent de l’équipe du franchiseur, facilite la pratique de mon métier. Si chaque maison demeure un cas particulier, toutes les situations rencontrées dans le bâtiment, ou presque, ont été rencontrées par les entrepreneurs de l’enseigne. C’est fondamental de pouvoir compter à tout moment sur des personnes qui ont vécu et trouvé des solutions à ces difficultés. Cette solidarité au sein du réseau se ressent particulièrement lors de la Convention nationale et des réunions régionales de l’enseigne, durant lesquelles les franchisés ont réellement plaisir à se retrouver.
Chez Diagamter, tout est organisé pour que l’entrepreneur franchisé ne soit jamais isolé et développent ses relations avec les prescripteurs de son activité et ses clients directs. Le pack communication du réseau, en particulier Les Pages Jaunes, génère ainsi beaucoup de contacts entrants. Après deux ans d’exercice, je réalise désormais un chiffre d’affaires suffisamment important pour pouvoir embaucher un technicien. En construisant une véritable structure d’entreprise, je me donnerai ainsi l’opportunité, à terme, de pouvoir revendre mon affaire en disposant d’un fonds de commerce, et non d’une entreprise unipersonnelle reposant sur l’énergie d’un seul homme. Peut-être que mon affaire intéressera alors mes fils, aujourd’hui en terminale scientifique…», conclut Claude Lapostolle.
Ce portrait a été réalisé en 2016.
L’agence de Claude Lapostolle compte actuellement deux techniciens.