Gatien De Neuville
Animateur sédentaire durant deux ans pour le réseau Diagamter, Gatien de Neuville a décidé d’ouvrir sa propre affaire dans le diagnostic immobilier. Non sans avoir étudié l’ensemble des franchiseurs du secteur ! Son choix se porte sur… Diagamter, et plus particulièrement sur la reprise d’une agence existante, qui l’amène à déménager du sud au nord de la France.
Premier franchisé de l’enseigne à démarrer sans disposer des certifications dans le diagnostic immobilier, il a mis à profit ses compétences commerciales pour tripler le chiffre d’affaires de l’agence de Reims..
Quel a été votre déclic pour devenir chef d’entreprise ?
Après avoir été commercial pour un acteur national du diagnostic auprès des professionnels de l’immobilier, j’ai accompagné les franchisés Diagamter dans la gestion de leur affaire, en particulier dans leur transition d’un rôle de technicien opérationnel à celui de chef d’entreprise.
Au cours d’échanges téléphoniques réguliers, j’analysais leurs actions en leur proposant des astuces, des solutions concrètes, dans le but de les amener à devenir un leader-référent du diagnostic immobilier sur leur zone géographique, grâce à l’ensemble des services proposés par l’enseigne.
Après deux années en tant qu’animateur sédentaire, j’ai eu naturellement envie de développer une affaire sur le secteur porteur du diagnostic immobilier.
Pourquoi avoir choisi d’intégrer le réseau Diagamter ?
En réalisant une étude de marché par rapport aux autres franchiseurs du secteur ou à un lancement sans enseigne, j’ai choisi d’intégrer Diagamter en raison de l’avance concurrentiel proposée par cette enseigne.
Par exemple, deux autres acteurs majeurs du secteur ne possédaient pas de Pack de communication pour accompagner la prospection ou la fidélisation des clients. Ou encore, si le soutien technique est plus et moins développé selon les enseignes, il représentait clairement un avantage à Diagamter, pour les réponses précises dans les plus brefs délais du service dédié à cette tâche par le franchiseur. De plus, ouvrir une agence dans le diagnostic immobilier sans enseigne revenait à devoir se « débrouiller tout seul » pour agir en conformité avec la législation…
J’ai préféré reprendre une agence existante plutôt que la créer par rapport à mes compétences commerciales. À mon sens, il était préférable de séparer technique et commercial pour favoriser le développement d’une entreprise dans le diagnostic immobilier de façon pérenne, afin que chacun se concentre sur sa spécialité.
Pour les affaires à reprendre que j’avais présélectionnées au sein du réseau, les échanges téléphoniques avec leurs dirigeants m’ont permis d’évaluer si l’agence choisie correspondait à mes attentes : raisons personnelles et professionnelles de la vente, feeling personnel avec le cédant, modalités de la transition avec l’acheteur…
Une fois mon choix porté sur l’agence de Reims, j’ai alors rencontré André, le franchisé, ainsi que son technicien, puis négocié les conditions de la transaction. En particulier, l’accompagnement par le cédant, jusqu’à son départ en retraite.
Enfin, comme pour tout projet entrepreneurial, j’ai longuement échangé avec ma femme pour m’assurer qu’elle était favorable à cette évolution. D’autant plus que dans mon cas, il s’agit en plus d’une délocalisation, de Toulouse à Reims, avec deux enfants en bas âge, impliquant un changement radical d’environnement…
Comment avez-vous développé votre agence Diagamter ?
En m’appuyant sur mon expérience de commercial, ma connaissance du secteur des diagnostics immobiliers, les outils actuels et les services à venir de l’enseigne, et en vertu d’une étude de marché élémentaire, j’avais détecté un fort potentiel de développement pour l’agence, que j’ai reprise en 2016.
J’ai rapidement déménagé le siège de l’entreprise, alors mal situé en périphérie de la ville, dans un garage réaménagé et sans aucune visibilité extérieure. Aujourd’hui, l’agence Diagamter de Reims dispose d’un bureau avec vitrine, à deux minutes de la cathédrale, en plein centre-ville, avec des places de stationnement disponibles.
Le cédant s’appuyait sur la qualité et le sérieux de son travail, mais n’effectuait pratiquement pas de démarche commerciale construite. Durant la période de transition à la tête de l’agence, j’ai vraiment pu compter sur le cédant, André, et son vécu avec ses prescripteurs, ce qui s’est traduit par la conservation quasi intégrale de son portefeuille de clients réguliers.
Je dois être le premier chef d’entreprise du réseau à débuter sans posséder ses certifications. Mes prescripteurs apprécient aujourd’hui le suivi dans la relation commerciale, une réactivité et une certaine qualité dans mes réponses, notamment au niveau technique, y compris après 19 heures 30. Certains d’entre eux me disent d’ailleurs toujours, en me voyant arriver : « Ah, c’est toi qui va faire mon diag’ ! ».
Pour développer l’affaire, j’ai embauché trois nouveaux techniciens en seulement quelques mois. J’envisage d’engager un cinquième technicien, un léger surnombre permettant de préserver la qualité de service. En mars dernier, j’ai aussi organisé un événement au Palais du Tau qui m’a ouvert le marché du BIM, alors que notre enseigne a développé une marque spécifique, Aléa Contrôles TD, pour mieux répondre aux besoins des professionnels du BTP liés aux diagnostics immobiliers.
À mon arrivée à Reims, un diagnostiqueur immobilier sans enseigne avait en quelque sorte le monopole du marché, sans connaître le tissu économique local. En deux ans et demi d’activité, j’ai presque triplé le chiffre d’affaires réalisé auparavant par André avec un technicien – parti depuis -, soit moitié plus que le compte prévisionnel présenté à la banque.
Ce portrait a été réalisé en 2019.
L’agence de Gatien De Neuville compte actuellement une assistante et trois techniciens.