Geoffrey Breuil
Après une courte carrière professionnelle en tant que contrôleur de gestion, Geoffrey Breuil est devenu franchisé Diagamter à Aurillac à seulement 28 ans.
Après deux années d’activité, il a acquis un local commercial sur une artère passante de la ville et est déjà en quête d’une première embauche. Il nous raconte son parcours professionnel, son intégration au sein de l’enseigne, ainsi que ses débuts dans l’activité.
4 années en tant que salarié, avant de devenir maître de son destin
Après un Master Économie Gestion, Geoffrey Breuil a débuté sa carrière professionnelle comme contrôleur de gestion, dans un groupe local spécialisé dans l’emballage et le packaging.
« Si ce métier m’apparaissait intéressant à l’école, et même en alternance, je me suis rendu compte que je n’avais pas envie d’être toujours derrière un ordinateur. J’avais besoin de bouger, de rencontrer des gens, toujours en m’épanouissant dans une profession avec un côté « carré ». Je désirais aussi être maître de mon destin et pouvoir évoluer rapidement.
Après quatre années comme contrôleur de gestion, j’ai cherché à créer ma propre entreprise, selon plusieurs projets. Passionné de football, j’ai d’abord voulu monter un complexe sportif indoor. Il me fallait apporter 20% sur un projet de près d’un million d’euros, ce qui ne m’était financièrement pas possible.
C’est lors de l’achat de mon premier bien immobilier que j’ai eu connaissance des diagnostics. Je me suis renseigné sur ce métier d’avenir sur Internet, en particulier à travers les franchises, pour bénéficier de l’effet d’une marque et de l’appui d’un groupe, notamment aux niveaux techniques et juridiques.
Une enseigne, Diagamter, se démarquait, surtout par son site de recrutement, à travers ses services additionnels et sa capacité d’innovation », explique Geoffrey Breuil, aujourd’hui franchisé Diagamter à Aurillac.
Stage chez un franchisé proche de son secteur géographique
Geoffrey Breuil prend alors rendez-vous avec le service Développement de l’enseigne, lors de l’une de leur venue à Montpellier.
« La réunion d’informations collectives m’a confirmé tout ce que j’avais lu sur l’enseigne. Thierry Adeline et Mathilde Milan ont répondu avec précision à toutes mes questions, notamment sur la rémunération potentielle du chef d’entreprise. Ils m’ont permis de découvrir le métier en pratique, et notamment les aspects techniques dans le bâtiment, de constater concrètement comment une mission de diagnostic immobilier se déroulait, en me proposant un stage chez un franchisé proche de mon secteur géographique, Lionel Bettenfeld à Millau. Je croyais qu’un diagnostic était comme une investigation, alors que l’on est guidé par un logiciel performant avec une grille méthodologique à respecter.
Après un à deux mois de recul pour prendre ma décision, et avoir obtenu une rupture conventionnelle avec mon employeur, j’ai signé mon contrat de franchise début 2019. J’ai réalisé ma formation de diagnostiqueur immobilier au printemps de la même année.
J’ai aussi pu participer à la Convention nationale annuelle, à Séville, et au travers de conversations avec des franchisés, j’ai pu noter leurs performances économiques.
Au début de l’été, j’ai passé 4 semaines au siège de l’enseigne pour la formation « Enseigne et Stratégie ». L’équipe du franchiseur m’a immédiatement mis à l’aise, ces échanges m’ayant aidé à appréhender les débuts de l’activité avec son soutien. L’enseignement est dense et intéressant, mais certains éléments, comme méthodologie commerciale se comprennent mieux après 18 à 24 mois d’activité[1] », précise Geoffrey Breuil.
Soutien opérationnel notamment constaté lors de l’arrivée du nouveau DPE
Après une première année clôturée à un niveau très élevé, et une seconde année également au-dessus de son prévisionnel, Geoffrey Breuil peut se satisfaire d’avoir rejoint un réseau performant, tant dans le suivi individuel que collectif.
« Le soutien opérationnel du franchiseur est fondamental pour réussir à développer son entreprise. Tout le réseau l’a, par exemple, constaté, à l’occasion de l’arrivée du nouveau Diagnostic de Performance Énergétique. Combien de diagnostiqueurs immobiliers ont été contraints d’arrêter leur activité, car ils n’étaient pas capables de surmonter seuls cette nouveauté. Nous étions prêts, avec un logiciel adapté, dès le mois de juillet 2021. J’ai pu obtenir des réponses à toutes mes interrogations, voire des explications, de la part des supports techniques et informatiques. C’est là que l’on voit toute la force d’un réseau !
Par ailleurs, la solidarité entre franchisés apporte une force supplémentaire. Nous pouvons ainsi partager sur des problématiques communes, comme l’embauche d’un collaborateur, ou sur des points techniques dans l’urgence.
Enfin, nous bénéficions d’une animation individuelle qui nous facilite la remise en question. Dans la prospection commerciale, je ne parlais au début que de moi. J’avais du mal à écouter mon interlocuteur, à le faire parler, à l’amener à se livrer. Paul, mon animateur, a su mettre l’accent sur mes difficultés. J’ai ainsi pu évoluer, effectuer des rencontres avec une base d’informations, sur l’apport de l’enseigne et mon interlocuteur, et ainsi mieux comprendre ses attentes et lui donner l’occasion de les verbaliser.
Aujourd’hui, plutôt que de répondre au tac-au-tac à un prescripteur potentiel, je sais lui retourner une question ouverte. Si je n’avais pas peur de pousser une porte, à présent je suis plus convaincant et plus à l’aise dans mon discours. Progresser est plus facile avec un animateur qui maîtrise un argumentaire. Ce type d’exercice, accompagné d’un débriefing après le rendez-vous, m’a vraiment aidé à m’améliorer », relève Geoffrey Breuil.
Achat d’un local commercial bien placé et première embauche en vue
Aujourd’hui, après deux années d’activité, Geoffrey Breuil poursuit sur sa lancée, avec de nouveaux projets pour accompagner sa croissance.
« En mai 2021, j’ai déjà acheté mon local commercial, avec une belle visibilité, puisqu’il est situé sur une artère principale menant au centre-ville piéton d’Aurillac, et est entouré d’agences immobilières et de petits commerces de proximité. Cette stratégie, encouragée par le franchiseur, a renvoyé une image positive de mon entreprise et m’a fait gagner en crédibilité chez mes clients et prospects.
Cette évolution m’a apporté beaucoup de satisfaction personnelle, marquant une étape importante dans mon développement. Tout comme le fait de pouvoir m’appuyer sur un secrétariat à distance.
J’ai hâte à présent de pouvoir manager, et échanger avec mes futurs collaborateurs. J’ai commencé le recrutement d’un technicien, afin qu’il soit opérationnel au début du printemps prochain. Cela me libérera du temps pour passer ma certification Amiante avec mention et développer le concept Aléa Contrôles.
Aujourd’hui, je suis plus à l’aise dans mon rôle de chef d’entreprise, à la fois pour le commerce et dans ma capacité à m’adapter aux circonstances, ainsi que pour prioriser mes actions en fonction des événements. Avec l’idée, d’ici quelques années, de diriger une structure avec une assistante et plusieurs techniciens », conclut Geoffrey Breuil.
Ce portrait a été réalisé en 2021.
[1] Une formation continue, intitulée Patron, est proposée au franchisé, après 18 à 24 mois d’activité, pour lui permettre notamment de se remettre en question et de se recentrer sur les fondamentaux du commerce.