Jean-Louis Kersac’h
Issu d’une filière étudiante technique, Jean-Louis Kersac’h s’est rapidement orienté vers un métier commercial. A 45 ans, estimant avoir atteint son « Graal » en tant que salarié, c’est en se demandant que faire de ses 20 prochaines années professionnelles qu’il est devenu franchisé Diagamter à Suresnes en 2011.
Courbe d’évolution conditionnée
Dès son entrée dans la vie active, Jean-Louis Kersac’h a manifesté l’envie, devenue un besoin à la quarantaine passée, de ne pas suivre l’ascension garantie et encadrée généralement offerte au sein des grandes entreprises.
« Après un BTS de gestion de production et qualité industrielle, et trois années au sein du service qualité du groupe automobile PSA, mon premier manager m’a montré ma courbe d’évolution de carrière, conditionnée par mon niveau d’études et tracée jusqu’à la fin de ma vie professionnelle. A 25 ans, j’avais l’ambition d’aller au-delà des promesses de cette courbe. Je me suis alors orienté vers un métier à vocation commerciale tout en m’appuyant sur mes compétences techniques, dans une entreprise danoise spécialisée dans la fabrication de système de pompages hydrauliques. Avant d’intégrer la « Fluid technology Corporation » d’un grand groupe américain. Je finirai Directeur des ventes sur le marché du bâtiment. A 45 ans, j’avais le sentiment d’avoir atteint le « Graal » de ma carrière de salarié. Dans un long trajet en avion de retour de vacances, je me suis posé une question existentielle : que faire de mes vingt prochaines années professionnelles ? Je me suis donné une année pour répondre à cette question, en utilisant un outil d’analyse stratégique des entreprises, employé tout au long de ma carrière salariée, et qui donnera son nom à mon entité entrepreneuriale : le SWOT. S pour Strenghts (les forces), W pour Weaknesses (les faiblesses), O pour Opportunities (les opportunités) et T pour Threats (les menaces)», indique Jean-Louis Kersac’h.
Echange déterminant avec un franchisé Diagamter
Fort de ses compétences commerciales, Jean-Louis Kersac’h s’intéresse à plusieurs pistes, dont le rachat d’une société, avant de visiter le salon Franchise Expo en 2011.
« Sur le stand de Diagamter, je rencontre Frédéric Traisnel, franchisé à Rosny-sous-Bois, multi-entrepreneur après une carrière dans le marketing. Il s’était posé exactement les mêmes questions que moi. Nous avons échangé un long moment, il a répondu à toutes mes interrogations sur le métier, sur l’enseigne. J’ai très rapidement compris la nécessité de s’appuyer sur une organisation spécialisée comme Diagamter pour nous apporter l’ensemble des supports nécessaires au développement d’un cabinet : technique, informatique, marketing, veille réglementaire et juridique. Le franchisé peut ainsi se concentrer sur le développement économique et commercial de son cabinet grâce à l’accompagnement permanent de Diagamter. Après avoir négocié une rupture conventionnelle, et réalisé une étude de marché, j’ai choisi en accord avec le réseau Diagamter d’implanter mon activité à Suresnes, aux pavillons cossus, et le 16e arrondissement de Paris, avec des appartements bourgeois », relève Jean-Louis Kersac’h.
Richesse du métier de diagnostiqueur immobilier
Jean-Louis Kersac’h estime qu’au niveau commercial, il faut travailler sur différents segments de marché (vente, location, travaux).
« La diversité de notre métier occupe une place importante dans la pratique de notre activité. Diversité des clients : particuliers, avocats, syndics, agents immobiliers, huissiers, notaires, directeur technique… ce qui offre une vraie richesse intellectuelle. Diversité des situations rencontrées : vous pouvez faire dans la même journée un appartement dans un état d’insalubrité tel que vous portez des gants pour réaliser votre mission, et ensuite un hôtel particulier de 800 mètres carrés orné de dorures et de toiles de maîtres situés à 50 mètres de la place de l’Etoile à Paris. Diversité des missions : on peut informer – et même former – au travers de réunions organisées, des agents immobiliers et des notaires sur notre métier et ses changements réglementaires. Et enfin, diversité hommes-femmes : il y a grande parité dans nos contacts au quotidien contrairement au monde industriel dans lequel j’étais, qui est beaucoup plus sectaire et masculin.
Le diagnostic immobilier permet une belle découverte sociologique à travers une exploration professionnelle. Entrer dans l’intimité des gens nous conduit parfois à relativiser les événements de notre propre quotidien. Aujourd’hui, même mon épouse me trouve plus épanoui aujourd’hui alors que je pensais que ma carrière de salarié m’avait tout apporté…», conclut Jean-Louis Kersac’h.
Ce portrait a été réalisé en 2016. L’agence de Jean-Louis Kersac’h compte aujourd’hui 3 techniciens et une assistante.